FAQ french
Frequently Asked Questions
about (La)TeX for french

Bernard GAULLE (Copyright 1996-1998)
Contribution de M. ALISSALI pour les versions LaTeX et html

Mise à jour du 26 mai 1998

gaulle@idris.fr - alissali@lium.univ-lemans.fr

Sommaire

  • 1 Quelques notions de base
  • 1.1 Qu'est-ce que MlTeX ?
  • 1.2 Qu'est-ce que TeX-XeT ?
  • 1.3 Fontes et codages
  • 1.4 Qu'est-ce que TDS ?
  • 2 (La)TeX et le français
  • 2.1 Est-ce que ça fonctionne bien en français ?
  • 2.2 Césure et caractères accentués
  • 2.3 Motifs français de césure
  • 2.4 Faut-il saisir avec un clavier français ?
  • 2.5 Quel codage d'entrée faut-il préciser à LaTeX ?
  • 2.6 Faut-il utiliser l'extension keyboard
    à la place de inputenc ?
  • 2.7 Peut-on avoir son propre codage d'entrée ?
  • 2.8 Quel codage de police employer avec LaTeX ?
  • 2.9 TeX parle anglais... irrémédiablement !
  • 2.10 Qu'est-ce que le style french ?
  • 2.11 Y a-t-il d'autres extensions pour le français ?
  • 3 LaTeX multilingue
  • 3.1 L'extension mlp, qu'est-ce que c'est ?
  • 4 Questions relatives à l'extension french
  • 4.1 Est-ce que ça s'installe automatiquement
    (avec un Makefile) ?
  • 4.2 french ne marche-t-il plus avec plain TeX ?
    (question de juillet 1997)
  • 4.3 Où installer french dans la hiérarchie TDS ?
  • 4.4 Les commandes french avant le \begin{document},
    est-ce que ça marche ?
  • 4.5 Faut-il faire un format french ou un format babel ?
  • 4.6 Qu'en est-il des guillemets français ?
  • 1 Quelques notions de base

    La plupart des compilateurs TeX sont désormais basés sur la distribution générique web2c.

    1.1 Qu'est-ce que MlTeX ?

    MlTeX ou MultiLingual TeX est une option utilisable avec quelques moteurs TeX qui a été réalisée par Michael FERGUSON pour résoudre divers problèmes linguistiques dont celui de la césure de mots accentués. Donald KNUTH a repris un certain nombre d'idées dans la version 3 de TeX mais pas toutes. Le suivi et la mise à jour de MlTeX est maintenant assurée par Bernd RAICHLE. Pour des raisons de Copyright, les moteurs TeX modifiés pour offrir cette option ne peuvent être appelés TeX. On trouvera ainsi, pour UNIX : MlTeX, pour Mac : CMacTeX, pour PC : emTeX, etc.

    MlTeX est maintenant devenu une option standard d'exécution des compilateurs TeX basés sur web2c.

    1.2 Qu'est-ce que TeX-XeT ?

    TeX-XeT ou << TeX de droite-à-gauche >> est une option utilisable avec quelques moteurs TeX qui a été réalisée par Peter BRETENLOHNER pour résoudre le problème de la mise en page dans les langues écrites de droite à gauche. Donald KNUTH avait étudié la question avec Pierre MACKAY mais était arrivé à une version incompatible avec TeX. La version proposée par BRETENLOHNER n'a pas d'impact sur le compilateur TeX et est donc optionnelle. Pour des raisons de Copyright, les moteurs TeX modifiés pour offrir cette option ne peuvent être appelé TeX. On trouvera ainsi, pour Mac : DirectTeX, pour PC : GTeX, etc.

    1.3 Fontes et codages

    D'une fonte à l'autre, d'un producteur à l'autre, les caractères ne sont que rarement à la même place ; ce que l'on exprime en disant : les codages de fontes sont différents. C'est d'ailleurs le cas pour les fontes par défaut dans TeX, les cm, avec lesquelles on obtient des caractères différents en utilisant, par exemple, le style tt. Le codage très particulier des cm est appelé OT1 dans LaTeX.

    Depuis la création de la norme dite de Cork, de nouvelles fontes ont été créées, telles les ec dont le codage est appelé T1 dans LaTeX. Dans ce codage figurent les images (glyphes) de tous les caractères accentués français. Quelques polices de caractères sont codées selon cette norme.

    Par défaut LaTeX fonctionne en codage OT1 ; il n'est donc pas nécessaire de lui préciser quoi que ce soit si on utilise les fontes cm. Si on fait appel à des fontes codées T1 il faut le préciser à LaTeX : \usepackage[T1]{fontenc}. Les fontes PostScript peuvent être réencodées au codage T1 (voir les logiciels fontinst ou dvi2ps ou afm2tfm).

    Certaines fontes sont virtuelles c'est-à-dire qu'elles n'existent pas. Dans la pratique cela veut dire que l'on fait appel, sous ce nom et à la place d'une fonte virtuelle, à d'autres fontes, bien réelles celles-ci. Pendant tout une période ou les fontes ec n'existaient pas, les français ont utilisé des fontes virtuelles (dm) qui permettaient d'accéder à des caractères accentués et ainsi de disposer d'une césure française correcte. Malheureusement ces fontes dm ne répondent à aucun standard et sont bien incomplètes, il n'est donc plus très conseillé de les utiliser.

    Sur Mac, pour Textures, il existe des fontes virtuelles, VDC (distribuées par Ideal Fonts) permettant d'utiliser les fontes PostScript cm en codage T1 avec plain TeX ou LaTeX.

    La société Y&Y a développé des fontes em qui adoptent encore un autre codage : LY1

    1.4 Qu'est-ce que TDS ?

    TDS est une norme pour l'arborescence des fichiers utilisés dans un système TeX. La structure proposée est commune à toutes les plate-formes matérielles. On peut ainsi partager une même hiérarchie entre différents systèmes d'exploitation, tels UNIX, Windows, MacOS, etc.

    2 (La)TeX et le français

    2.1 Est-ce que ça fonctionne bien en français ?

    Quel que soit le logiciel de traitement de texte, divers dispositifs sont nécessaires et doivent correspondre à l'usage français : la césure des mots, les caractères accentués, la typographie, les usages des éditeurs, etc. Ces dispositifs existent potentiellement dans (La)TeX mais d'autres, tels que la correction orthographique, ne peuvent pas en faire partie car TeX est juste un compilateur (de programme informatique) ; il n'agit pas au moment de la saisie. Les fonctions de ce genre font partie des éditeurs (de fichiers ou de textes) ou des traitements de textes usuels. Bien que (La)TeX intègre l'essentiel des dispositifs, certaines précautions d'usage ou certains préalables d'installation sont nécessaires. Moyennant quoi (La)TeX fonctionne admirablement bien en français.

    2.2 Césure et caractères accentués

    TeX a été conçu avec une petite faiblesse : son incapacité à couper (en bout de ligne) les mots contenant la primitive \accent qui est utilisée a chaque fois que l'on désire imprimer une lettre accentuée. Heureusement divers contournements existent ; les deux principaux sont les suivants :

    À condition de disposer des fontes telles que les ec ou VDC, LaTeX offre désormais les dispositifs nécessaires, à ce niveau, au français mais il faut lui préciser le codage d'entrée et celui des fontes :
    \usepackage[codage_d'entrée]{inputenc}
    \usepackage[T1]{fontenc}

    2.3 Motifs français de césure

    TeX peut couper les mots français selon l'usage si son format (créé avec initex ou virtex) contient une table des motifs français de césure. L'association GUTenberg est le garant de la validité de cette table. Le fichier correspondant est utilisé dans les distributions GUTenberg et est accessible sur le réseau dans la distribution french.

    2.4 Faut-il saisir avec un clavier français ?

    Le clavier doit, avant tout, vous être familier. Qu'il soit français (AZERTY) ou autre (en général QWERTY) n'est pas vraiment un problème pour (La)TeX. Il est souhaitable que l'éditeur utilisé facilite la saisie des éléments français répétitifs dans vos textes. C'est le cas des caractères accentués. Si vous ne disposez pas de tous les caractères accentués au clavier, il faut alors que l'éditeur de textes accepte des combinaisons de touches permettant de les afficher à l'écran sous leur forme normale.

    Avec LaTeX, par défaut, vous êtes supposé saisir de l'ASCII (7-bits), ce qui correspond aux possibilités du clavier QWERTY des anglophones. Comme il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas votre cas, vous devrez le préciser en nommant votre codage d'entrée (voir ci-après).

    2.5 Quel codage d'entrée faut-il préciser à LaTeX ?

    Si vous êtes sur PC, sous DOS le code-page 850 (plutôt que 437) est le bon choix pour le français ; il vous faudra alors coder :

    \usepackage[cp850]{inputenc}.

    Si vous êtes sous Windows le codage par défaut est ansinew ; il vous faudra alors coder :

    \usepackage[ansinew]{inputenc}.

    Si vous êtes sur un Mac, le codage Apple est acceptable en français ; codez alors :

    \usepackage[applemac]{inputenc}.

    Si enfin vous êtes sous UNIX, le codage le plus normal est celui qui répond à la norme ISO-Latin-1, que vous pouvez coder comme suit :

    \usepackage[isolatin1]{inputenc}
    Mais il faut savoir que quelques caractères bien utiles au français ont été omis de ce standard, comme le e dans l'o. Pour contourner ce problème on pourra préférer utiliser le codage DEC-multinational, très proche de l'ISO-latin1 :
    \usepackage[decmulti]{inputenc}

    2.6 Faut-il utiliser l'extension keyboard
    à la place de inputenc ?

    Il y a de nombreux avantages (et certainement des inconvénients) à utiliser l'extension keyboard, cela est expliqué dans la documentation de l'extension dite du style french. Vous pouvez donc sans crainte particulière remplacer inputenc par keyboard dans les exemples du paragraphe précédent (les options sont les mêmes). Cela étant dit, si votre format est entièrement francisé vous n'avez, a priori, pas besoin de faire appel à cette extension tant que vous ne changez pas de codage d'entrée dans vos documents.

    2.7 Peut-on avoir son propre codage d'entrée ?

    Oui, grâce à l'extension keyboard distribuée avec le style french, vous pouvez choisir d'autres définitions de claviers prédéfinis ou même déclarer votre propre codage d'entrée. Cette extension est utilisable soit au chargement d'un document soit au moment de la création du format c'est-à-dire par défaut pour tous les documents. Mais il est aussi possible de changer de codage << à la volée >> à l'intérieur d'un document.

    2.8 Quel codage de police employer avec LaTeX ?

    Il n'y a essentielllement que deux codages de police qui soient possibles en français avec LaTeX : T1 ou OT1. Le codage OT1 étant la valeur par défaut en LaTeX, rien n'est à préciser dans le document. Mais il faut savoir que ce codage ne permet pas (avec un moteur TeX standard et un format standard) la césure des mots accentués, ce qui est très gênant en français, MlTeX offre une solution.

    Lorsqu'on dispose de fontes codées T1, comme les ec ou VDC, il faut alors le préciser à LaTeX : \usepackage[T1]{fontenc}
    On notera que toutes les polices PostScript Adobe de base sont utilisables en codage T1 bien que certains glyphes manquent pour certaines langues. Pour utiliser une fonte PostScript spécifique (Times par exemple) on fait aussi appel, en général, à l'extension correspondante : \usepackage{times}

    Si l'on dispose des fontes em (codées LY1) on fera appel à l'extension em : \usepackage{em}

    2.9 TeX parle anglais... irrémédiablement !

    L'essentiel des messages émis par TeX réside dans un fichier spécifique et rien n'empêche l'installateur de traduire ces messages en français, même s'il est ensuite difficile de s'y retrouver dans la documentation de référence qui est en anglais. Par ailleurs, il restera toujours quelques messages en anglais qui font partie du programme TeX lui-même. Ce qu'il faut aussi savoir, à ce niveau, c'est que TeX n'est qu'un moteur fait pour véhiculer des programmes, des styles typographiques et des extensions ; toutes sortes de choses qui existent en grand nombre et sont toutes (ou presque) développées avec des messages en anglais. Dans ces conditions, une francisation du dialogue TeX et de ses extensions est donc totalement illusoire.

    2.10 Qu'est-ce que le style french ?

    Au fur et à mesure du temps, les utilisateurs français de TeX ont mis en oeuvre divers ajustements des paramètres de TeX de façon à obtenir un aspect typographique plus conforme à l'usage en France. Ces modifications, éparses et parfois divergentes, ont été collectées et normalisées par l'association GUTenberg pour en faire un style unique, robuste et de qualité. Depuis la version 2e de LaTeX on parle désormais de l'extension french. Ce style fonctionnait aussi très bien avec plain TeX et LaTeX 2.09 mais depuis la version 4 de french ce dernier ne fonctionne plus qu'avec LaTeX.

    Cette extension réalisée par B. GAULLE pour GUTenberg fait partie de sa distribution générique french. Une fois installé dans le système, le style french peut être appelé de la façon suivante :
    \usepackage{french} ou \usepackage[french]{mlp} si on utilise l'extension multilingue mlp.

    Le style french joue essentiellement 6 rôles :

    À côté de l'extension french, résidant essentiellement dans deux fichiers (french.sty et fenglish.sty), la distribution french récupérable sur CTAN ou dans les archives GUTenberg comprend de nombreux autres fichiers. Parmi ceux-ci il faut citer le fichier de césure français : frhyph.tex.

    Mais il existe aussi bien d'autres fichiers facilitant l'installation du mécanisme de césure, de la définition du clavier et divers tests qui permettent de s'assurer du bon fonctionnement de l'ensemble.

    L'extension french est utilisable avec l'ensemble des compilateurs TeX connus mais aussi avec les options MlTeX et TeX-XeT.

    2.11 Y a-t-il d'autres extensions pour le français ?

    L'extension babel, qui permet d'utiliser une grande variété de langues dans son document, propose une option << frenchb >>. Cette option apporte des facilités de micro-typographie ainsi que, bien entendu, de traduction en français.

    Depuis la version V3,46 l'option french de babel est utilisable et fait appel au style french.

    3 LaTeX multilingue

    L'extension babel de LaTeX permet de composer des documents faisant appel à de nombreuses langues de la planète.

    Il existe d'autres extensions multilingue, dont l'extension french qui, de par sa conception est multilingue.

    3.1 L'extension mlp, qu'est-ce que c'est ?

    Il s'agit d'une nouvelle extension multilingue distribuée avec french qui permet une cohabitation harmonieuse d'extensions linguistiques diverses.

    On peut faire appel à mlp de la façon suivante :

    \usepackage[english,german,french]{mlp}
    ou alors ainsi :
    \usepackage[anglais,allemand,francais]{mlp}
    et dans les deux cas les parties en anglais, en allemand ou en français seront composées selon ces styles. Pour passer d'une langue à une autre on code \french ou \english ou \german selon le cas.

    4 Questions relatives à l'extension french

    Ces questions sont reprises de divers échanges sur Internet, B. GAULLE y répond directement, à la première personne.

    4.1 Est-ce que ça s'installe automatiquement
    (avec un Makefile) ?

    Comme chacun sait un Makefile (UNIX) est un outil d'installation le plus automatique possible, destiné à faciliter la tâche de la personne qui administre un système donné, mais qui reste à configurer.

    Concernant french, je fournis un Makefile qui est adapté à l'ensemble des moteurs TeX ayant pour système d'exploitation quelque chose qui ressemble à un UNIX. D. BARBIER travaille actuellement à l'automatisation complète de la configuration du Makefile.

    Pour les autres plate-formes je lance à nouveau un appel au peuple pour disposer d'un outil le plus automatique possible, en complément ou à côté de ce qui est déjà fourni.

    4.2 french ne marche-t-il plus avec plain TeX ?
    (question de juillet 1997)

    Oui :

    french.sty V4 n'est pas conçu pour marcher avec plain TeX ni LaTeX 2.09.

    Non :

    frplain.sty V3,51 (dans l'actuelle distribution french) marche avec plain TeX.

    Non :

    frltx209.sty V3,51 (de l'actuelle distrib.) marche encore avec LaTeX 2.09.

    Ces deux derniers fichiers sont définitivement figés et ne seront plus mis à jour. Ils sont destinés à aider les personnes qui ne souhaitent pas migrer vers LaTeX trop rapidement. La distribution actuelle des fichiers de francisation est donc une distribution charnière permettant d'utiliser à la fois plain TeX, LaTeX 2.09 et LaTeX. Ultérieurement, demain peut-être, du fait de l'utilisation de nouveaux dispositifs apportés par LaTeX il est fort à parier que la cohabitation ne sera plus possible. Voilà pourquoi j'ai choisi de continuer à appeler << french >> ce qui doit normalement fonctionner sous LaTeX, plutôt que de rajouter de nouvelles verrues très consommatrices en temps de développement et qui auraient été destinées à des personnes qui ne souhaitent faire aucun effort d'adaptation. Le bénévolat à ses limites...

    4.3 Où installer french dans la hiérarchie TDS ?

    Les fichiers source de la distribution french sont à déposer de préférence dans : /texmf/source/french. L'installation proprement dite de ces fichiers par le Makefile intervient à divers endroits de la hiérarchie TDS :

                    /texmf/doc/french/base
                    /texmf/generic/hyphen
                    /texmf/[ml]tex/french/base
                    /texmf/makeindex/french/
                    /texmf/[ml]tex/french/config
    

    En cas de doute, vous pouvez installer les fichiers utiles de french dans /texmf/generic/french en conservant les noms de répertoires de la distribution.

    4.4 Les commandes french avant le \begin{document},
    est-ce que ça marche ?

    << La commande \guillemetsinallfonts n'est prise en compte qu'après l'ordre \begin{document}, pourquoi ? >>

    La documentation de french, en première page (<< Utilisation normale >>, p3) précise clairement que << le style french ne devient vraiment actif qu'après le \begin{document} >>. Cela n'est pas une nouveauté puisque cela est vrai depuis la version 3.00.

    Il est entendu toutefois que l'on peut choisir une option ou une autre avant le \begin{document} à condition d'utiliser \usersfrenchoptions, exemple : \usersfrenchoptions{\guillemetsinallfonts}. L'activation des options se faisant alors à chaque changement de langue et donc initialement après le \begin{document}.

    Toute règle ayant une exception, ceci ne fonctionne pas avec babel (documentation ALIRE[.dvi,.ps]). Cela devrait être possible dans une prochaine version de french, c'est à l'étude.

    4.5 Faut-il faire un format french ou un format babel ?

    Que ce soit babel ou french, chacun des deux n'exige un format particulier. Que ce soit babel ou french, chacun des deux conseille de créer un format avec du matériel spécifique, d'où le dilemme tant de fois discuté sur gut@ens.fr. Rappelons pour simplifier que les deux fonctionnent bien avec le matériel de l'autre, c.-à-d. un format construit avec les fichiers de french n'empêchera pas d'utiliser babel et réciproquement. La question à se poser lorsque l'on crée son format est donc : vais-je utiliser essentiellement babel ou french ? et selon le cas on crée le format le plus adapté mais rien n'empêche d'avoir aussi plusieurs formats. Pour être complet je rappelle qu'il existe une autre option de francisation, livrée en standard avec babel et utilisable uniquement avec babel : frenchb (le b fait toute la différence).

    Cela, je crois, répond à la question : french ou babel ? maintenant il faut répondre à la question : french et babel ?

    On peut utiliser french et babel c'est-à-dire :
    \usepackage[french]{babel}
    sans perdre un poumon (comme disait quelqu'un), seuls deux dispositifs sont actuellement inopérants (\usersfrenchoptions et \frhyphex) et cela devrait s'arranger... mais dans ce cas french n'est plus une extension autonome mais seulement une option de l'extension babel, ce qui témoigne de la différence de fonctionnement. Si on désire utiliser french entièrement de façon native dans un environnement multilingue on pourra employer l'extension mlp..

    4.6 Qu'en est-il des guillemets français ?

    À suivre et à compléter ... n'hésitez pas à envoyer les enrichissements à :

    gaulle@idris.fr

    On trouvera toutes les informations GUTenberg depuis :

    http://www.ens.fr/GUTenberg

    http://www.univ-rennes1.fr/pub/GUTenberg/french/french-FAQ/FAQ.html